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Bienvenue sur Mes Carnets de Recettes où j'envisage de regrouper toutes mes recettes préférées. Gastronomie française évidemment, mais pas seulement ...

Préparation des fêtes de fin d'année !

     Avant la préparation des menus de fêtes, il faut penser à la décoration de la maison. Même si, à l’origine, le sapin ne devait être installé que la veille de Noël jusqu’à l’Épiphanie, de nos jours, un peu tristes et stressants, on aime se saisir de toutes les occasions pour oublier un peu la morosité ambiante. Dès le début décembre, penser à la préparation de cette période de Noël pour les croyants et du changement d’année pour tout le monde, c’est un moyen de rendre plus chaleureux  et plus lumineux, ce dernier mois de l’année aux jours particulièrement courts et gris (dans notre hémisphère Nord).
Le sapin 
 
Un article (que je trouve très intéressant et bien documenté) à lire sur WIKIPEDIA, résumera très bien l’historique de cette tradition : (http://fr.wikipedia.org/wiki/Sapin_de_No%C3%ABl


Nos rues également se parent de décorations pour illuminer les derniers jours de l'année !



Les objets de décoration :

A l’origine, (fin du XVIII° siècle) dans de nombreuses régions, la coutume voulait que des fruits étaient l’offrande de Noël. 
Un hiver 1858, particulièrement rigoureux en Lorraine, ne permit pas d’avoir à disposition ces pommes et oranges traditionnellement accrochées au sapin pour Noël. Un ouvrier de l’industrie du verre, principale activité de la région, eut l’idée de souffler des boules en verre, afin de les accrocher à la place des fruits dans le sapin. Il permit ainsi de sauvegarder la tradition  inaugurant une nouvelle coutume qui fit le tour du monde !
L’histoire se répéta, il n’y a pas si longtemps. En 1964, la verrerie de Goetzenbruck  mettait un terme à la fabrication industrielle des boules de Noël argentées ; en 1998, le Centre International d’Art verrier (CIAV) de Meisenthal fait renaître la tradition du verre soufflé, grâce à la tradition locale. Il relance la production des boules de Noël en verre, selon des rituels ancestraux. 
Une belle initiative, à soutenir pour faire revivre la tradition du savoir faire artisanal français !
Un site à visiter très vite : http://www.ciav-meisenthal.fr/
Pour aider ces artisans, il y a des points de vente pour se procurer ces très belles boules de Noël.



Nous ne parlerons pas spécifiquement du début du repas. Le choix se révèle difficile, tant de mets délicieux font envie ! Les huitres, le saumon fumé, les escargots, le foie gras …. Que de tentations ! Heureusement il y a quatre repas pendant les fêtes de fin d’année, le réveillon de Noël et le traditionnel repas de famille du jour de Noël, puis une semaine plus tard le Réveillon de la Saint-Sylvestre et le Jour de l’An. De quoi répartir toutes ces merveilles de la gastronomie française, tout récemment classée au patrimoine immatériel de l'Unesco.

 
La dinde de Noël



Évidemment, la traditionnelle dinde de Noël, volaille à l’origine appelée « poule d’Inde » au XIV° siècle,  parce que venue d’Orient ou d’Amérique puisqu’on prenait les habitants de l’Amérique pour des Indiens  lorsque Christophe Colomb aborda ses côtes !  La dinde se trouve d’ailleurs sur toutes les tables lors de Thanksgiving Day.
A l’approche de Noël, on voit apparaître à l’étal des bouchers la dinde spécialement préparée : « effilées », c'est-à-dire le cœur, le foie et le gésier à l'intérieur, avec tête et pattes et quelques plumes laissées sur le croupion et le cou. On retrouve ici les signes de qualité classiques.
L’élevage de la dinde fait l’objet de règlementation :le label rouge
En général, il est apposé sur des dindes fermières de souches rustiques à croissance lente.


L'AOC

L'appellation d'origine contrôlée concerne la dinde fermière de Bresse. La Bresse est une zone de cultures céréalières traditionnellement vouée à l'élevage des volailles.


Les différents modes d'élevage
Il y a deux catégories de dindes en France :
Les dindes fermières : elles portent toutes le label rouge, sauf si elles proviennent d'une petite exploitation qui nourrit ses volailles avec son grain et qui n'a pas cherché à obtenir le label.
Les dindes d'élevage : Les dindonneaux à peine éclos arrivent à un jour sur l'exploitation. Ils vivent sous bâtiments, sur une litière de paille et de copeaux, avec une moyenne de sept individus par m².
Il ne faut pas négliger non plus les conditions d'abattage.
Une dinde fermière abattue manuellement aura une viande moins « maltraitée » que si elle est traînée sur des chaînes automatiques et éviscérée par des pinces mécaniques.

Quelques conseils :

Ôter les films protecteurs lorsque vous mettez votre viande au réfrigérateur. Préférer plutôt à l'emballer dans une feuille de papier aluminium ou la faire mariner dans un bain d'huile, aromatise ou non d'herbes ou d'épices. Elle n'en sera que plus tendre et savoureuse.
Placer la viande dans la partie la plus froide du réfrigérateur, et ne pas dépasser dix jours après sa date d'abattage.

A la poêle, plus la cuisson de la viande de dinde est courte et douce, plus elle conservera son moelleux. Il est conseillé de ne pas ajouter trop de matière grasse, ce qui nuirait aux qualités naturelles de cette viande maigre, pauvre en lipides, mais riche en protéines et en fer.

Pour Noël, choisir une dinde grasse, elle fondra et donnera plus de goût au rôti. Ne pas hésiter à farcir une dinde, pourquoi pas avec un saucisson cru?
Il n'est pas étonnant que les dindes fermières donnent une meilleure viande que les dindes d'élevage étant donne leur croissance plus lente, leur alimentation plus riche en céréales et leur élevage en plein air. Ce n'est pas un hasard si elles portent le label rouge! Ce critère de choix, discutable sur une escalope, est primordial lorsqu'il s'agit d'une dinde entière et que l'occasion est solennelle : pour le repas de Noël, le cuisinier sait qu'il ne doit pas lésiner sur la qualité.
Un site à consulter pour obtenir plus de détails :


La bûche de Noël

Les origines de la bûche de noël

En France, et dans de nombreux pays d'Europe, il n'y a pas de repas de Noël sans bûche de noël.
Pendant plusieurs siècles, on a eu pour habitude, lors de la veillée de Noël, de faire brûler dans la cheminée une grosse bûche qui devait se consumer très lentement : durant au moins trois jours, si possible jusqu'au nouvel an et dans l'idéal jusqu'à l’Épiphanie ! C'était souvent l'occasion de rassembler tous les habitants de la maison (enfants, parents, grands-parents, domestiques) autour du foyer.
L'évolution des moyens de chauffage et la disparition des grandes cheminées mettra progressivement fin à la coutume des bûches qui y étaient brûlées. Elle a parfois été remplacée par la présence dans la maison d'une petite bûche de bois décorée de bougies et de verdure et creusée pour contenir des friandises.
La date de naissance du dessert qui a permis de continuer à célébrer symboliquement ce rituel varie selon les sources : certains évoquent sa création vers 1834 par un des ouvriers pâtissiers de La Vieille France à Paris, d'autres son invention vers 1945 par un pâtissier de la société Colibri et quelques-uns la tradition d'un "gâteau roulé de Noël" dans la région Poitou-Charentes depuis le 19ème siècle.


La tradition veut qu'une bûche de Noël soit réalisée à base de crème au beurre, mais depuis plusieurs années certains la préfèrent glacée ou "allégée" (avec peu ou pas de beurre). 


Mais, certaines régions ont leurs desserts de Noël, la Provence entre autre, consultez le site : http://www.web-provence.com/13-desserts.htm

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