Depuis l'Antiquité, certains produits font les délices des Tunisiens. Une position idéale à la pointe de l'Afrique, entre chaleur et climat tempéré par la Méditerranée, voici le lieu idéal pour une agriculture prospère.
Nous avons évoqués précédemment, l'Histoire de Carthage, en conflit avec Rome, les trois guerres puniques de 264 à 146 av. J.C.
Finalement, Carthage sera détruite, brûlée même, afin d'accélérer sa perte ! On dit même que du sel aurait été répandu sur les terres agricoles pour les rendre incultes.
Cependant, avant la destruction des ouvrages de la bibliothèque, les Romains ont bien pris la précaution de faire main basse sur le "traité d'agriculture de Magon", (28 volumes) et de le faire traduire, en grec et en latin.
On verra dans l'étude référencée ci-après, que les Romains ont mis à profit ces recommandations de Magon.
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D'autres phénomènes et manifestations d'ordre naturel modèleront le pays, intervenant sur le comportement des humains et de l'occupation des sols.
Des mouvements géologiques dus à l'activité sismique, toujours ressenties. Mais également une modification de la physionomie des rivages dues d'une part à l'apport des alluvions et à la montée du niveau de la mer. Les vestiges se retrouvent sous la mer (Neapolis à Nabeul par exemple) qui font l'objet de fouilles sous-marines depuis quelques temps. Je vais mener l'enquête et publierai une page à ce sujet.
[Le littoral de la Tunisie dans l'Antiquité : cinq ans de recherches géo- archéologiques [article]
sem-linkPaskoff, Roland sem-linkSlim, Hédi sem-linkTrousset, Pol
Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres Année 1991 Volume 135 Numéro 3 pp. 515-546]
"Parmi les cultures les plus anciennement connues en Afrique du Nord, on peut citer le blé dur auquel les Berbères donnent le nom de «irden». E. Laoust a montré que ce même mot est employé par tous les Berbères depuis l'oasis Siouah (à l'est de l'Egypte) jus-qu'aux îles Canaries. Cela prouverait l'ancienneté de l'appartenance du blé à l'économie nord-africaine. Les botanistes pensent que ce blé était venu d'Abyssinie, ce qui confirmerait quelque peu le point de vue des anthropologistes qui tendent à rattacher l'origine des Berbères à l'Afrique orientale. Des arguments du même genre peu-vent montrer que l'orge, les céréales secondaires et certains fruits ou légumes préexistaient à la conquête phénicienne. Ainsi on peut affirmer que les fèves, l'ail, les pois chiches, les melons, les courges et les navets sont très anciennement connus." [p.25]http://www.academia.edu/4899274/HISTOIRE_G%C3%89N%C3%89RALE_DE_LA_TUNISIE_-_TOME_I_-_LAntiquit%C3%A9
A suivre ...
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